tonipe a écrit :Vous avez demandé comment je faisais, je vous ai répondu.
Ma référence est la musique classique.
Par définition si je suis neutre et fidèle sur ce type de message musical, je le suis sur tout les autres.
Je sais évaluer les critères neutre et fidèle par rapport à ce que j'entends au concert.
Je ne sais pas le faire sur les autres types de musique, je prends donc le résultat d'écoute comme il est.
Pour illustrer cette approche lisez donc à la fin du chapitre "Haute-fidélité et Home-cinéma" : http://petoindominique.fr/php/hi-fi.php
Evaluer la fidélité sur du hard rock est aussi impossible que pour des explosions sur un home-cinéma...
Cordialement, Dominique
tonipe a écrit :Je sais évaluer les critères neutre et fidèle par rapport à ce que j'entends au concert.
Il n'est pas précisé de quel type de concert il s'agit.
On peut penser que l'Orchestre d'Auvergne dans des salles de jauges supérieures à 400 places te sert sans doute de "référence".
Mais le son enregistré sur les disques est très différent de celui entendu en concert depuis la salle;
pour les captations, les micros sont placés en proximité des instruments, il n'y a pas ou très peu d'effet roll-off en HF dû à l’absorption de l'air,
et toutes les réflexions pourtant perçues en salle ne sont pas captées par ces micros.
La preuve, on est obligé ensuite d'ajouter des pistes spécifiques prises à distance plus importante
et de les doser finement afin d'introduire une notion de réverbération plausible,
afin de ne pas nuire à l'équilibre du mixage multimic/multicouples réglé précédemment.
En salle on est situé à une dizaine voire plusieurs dizaines de mètres des sources sonores,
ce qui procure une importante atténuation en fréquences aiguës et modifie directement le timbre des instruments,
en leur ajoutant une "couleur" propre à chaque salle et à chaque siège de cette salle,
aussi à cause des multiples réflexions tardives qui enrichissent le son direct produit au départ.
Utiliser la "référence" subjective entendue dans la salle de spectacles, qui plus est mémorisée, est donc une fausse approche
(d'autant qu'il y a autant d"équilibres perçus que de nb de sièges, donc aucune référence absolue).
En voulant retrouver les sensations du concert et en appliquant une courbe cible réglée au petit bonheur de ce que l'on croit être une "référence",
on ruine à coup sûr la fidélité de restitution de l'enregistrement.
Cordialement
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